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Channel: Comedie Italienne » Dino Risi
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I mostri

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I mostri (1963)
VF: Les monstres

Réalisateur: Dino Risi
Scénaristes: Age et Scarpelli, Dino Risi, Elio Petri, Ettore Scola et Ruggero Maccari
Compositeur: Armando Trovajoli

Acteurs: Ugo Tognazzi père (1), carabinier (2), Stefano (4), Battacchi (6), député (8), latin lover (9) Pilade Fioravanti (10), agent (12) employé (14), spectateur (16) mari (18), Guarnacci (20) 
Vittorio Gassman
(2, 3, 5, 7, 9, 10, 11, 18, 19, 20)
et Lando Buzzanca, Michèle Mercier

Synopsis: 20 sketchs

  1. Éducation sentimentale : un père enseigne à son fils que dans la vie il faut se débrouiller sans s’occuper des autres. Dix ans après celui-ci le vole et le tue.
  2. Le monstre : un homme qui a massacré a famille approche encadré de deux carabiniers; lui est quelconque, eux sont monstrueusement laids.
  3. La recommandation : un industriel, père d’une adolescente trop éveillée, s’oppose inflexiblement à tous les flirts de celle-ci, à l’exception d’un homme d’affaires grisonnant qui pourrait résoudre avantageusement une série de problèmes.
  4. Comme un vrai père : à un ami venu lui demander conseil car il pense que son épouse, Luciana, le trompe, Stefano promet de parler à celle-ci; puis il retourne au lit où l’attend Luciana.
  5. Prise sur le vif : une vieille femme enlevée dans la rue se retrouve projetée à plusieurs reprises dans une piscine pour les besoins du tournage d’un film  » néo-réaliste ».
  6. Le pauvre soldat !: après avoir reconnu le corps de sa sœur, prostituée de luxe qui a été assassinée, un appelé se rend dans un journal pour y vendre le journal intime de celle-ci.
  7. Quelle vie de chien : dans un bidonville, un miséreux laisse sa femme enceinte aux prises avec leur dizaine de gosses affamés et braillards pour assister à un match de football.
  8. La journée de Monsieur le Député : un député de la démocratie chrétienne auquel un général vient dénoncer l’escroquerie d’un haut fonctionnaire au dommage de l’État, le laisse faire antichambre jusqu’à ce qu’il soit trop tard.
  9. Latin Lovers : sur une plage, deux jeunes gens caressent distraitement une belle fille assise entre eux. Celle-ci partie, leurs mains s’enlacent fébrilement.
  10. Le témoin volontaire : un brave homme qui a voulu témoigner dans un procès criminel voit les plus petits détails de sa vie privée révélés au grand jour par l’avocat de la défense et se retire humilié.
  11. Les deux orphelins : un médecin lui ayant dit pouvoir guérir son compagnon aveugle, un mendiant s’empresse d’emmener celui-ci dans une autre ville.
  12. Le guet-apens : un agent de la circulation posté derrière un kiosque colle des amendes aux automobilistes qui se sont arrêtés pour acheter le journal.
  13. L’esprit de sacrifice : se donnant le mauvais rôle, un homme marié amène sa maîtresse à prendre l’initiative de la rupture afin d’avoir les coudées franches pour se consacrer à la nouvelle maîtresse.
  14. Vernissage : un employé, bon et pieux père de famille, vient d’acquérir sa première voiture, une 600. Pour l’inaugurer, avant de la montrer à sa petite famille, il y fait monter une prostituée.
  15. La muse : la présidente d’un jury littéraire pousse un jeune paysan herculéen à la crinière bouclée vers un « Prix de la Première Œuvre » pour se payer sur sa personne.
  16. Vienne l’oubli : un couple regarde un film où des soldats allemands fusillent des résistants contre un mur. L’homme dit à sa compagne que c’est ainsi qu’il voit celui de leur villa en construction.
  17. La rue est à tout le monde : un piéton traversant la rue invective les automobilistes qu’il oblige à s’arrêter. Monté dans sa voiture, il manque d’écraser quelques piétons prioritaires.
  18. L’opium des peuples : un mari est si absorbé par la télévision que sa femme en profite pour recevoir son amant chez eux.
  19. Le testament de Saint-François : un prêtre surveille attentivement le maquillage de son visage et de ses amis avant de passer à la télévision pour faire un sermon sur la simplicité et l’humilité.
  20. Le noble art : boxeur sonné réduit à la misère et fuis comme la peste par les managers, Guarnacci convainc un autre boxeur retraité, Antinori, de rencontrer le champion actuel pour toucher la prime. Antinori, massacré, se retrouve dans un fauteuil roulant que pousse Guarnacci.

note:  10 /10

Un grand classique N/B de la comédie italienne dont vous trouverez sans difficulté plusieurs critiques sur l’internet comme celle-ci ou là avec des photos. La charge critique de cette comédie italienne est assez forte et n’épargne rien ou personne, en particulier les institutions et pouvoirs comme le gouvernement (8), l’église (19), la justice (10) ou la télévision (18) à travers leurs représentants respectifs.  En presque cinquante ans ces sketches n’ont rien perdu de leur mordant et de nombreuses situations sont étonnantes de modernité pour notre plaisir de spectateur.

Belle performance d’acteur de Gassman et Tognazzi qui portent à eux deux ce film d’exception. A voir et revoir !

1. L’éducation sentimentale avec Ugo Tognazzi. Extrait en italien (VO).

13. Le sacrifié avec Vittorio Gassman. Extrait en italien (VO).

Un coffret DVD est disponible avec le film le fanfaron dont cette critique parle.


Classé dans:comedie, comedie a sketchs, politique Tagged: Age & Scarpelli, Armando Trovajoli, Dino Risi, Elio Petri, Ettore Scola, Lando Buzzanca, monstre, Ruggero Maccari, Ugo Tognazzi, Vittorio Gassman

La nonna Sabella

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La nonna Sabella (1957)  film.TV.it

réalisateur: Dino Risi

scénaristes: Pasquale Festa Campanile (roman & script), Massimo Franciosa, Ettore Giannini et Dino Risi

acteurs:
Peppino De Filippo … Emilio
Renato Salvatori … Raphaël
Sylva Koscina … Lucia
Tina Pica … la grand-mère Sabella
Dolores Palumbo … Carmelina
Renato Rascel … Don Gregorio
Paolo Stoppa … Avocat Emilio Mancuso

Synopsis: Raphaël vit à Naples, où il a étudié, mais il est rappelé à son village pour rendre un dernier hommage à sa grand-mère Sabella, mourante. Dès son arrivée, il découvre que sa grand-mère ne meurt pas du tout et qu’elle a concocté cette ruse pour faire épouser son neveu avec la fille d’un riche villageois. Mais Raphaël ne veut pas  de ce mariage arrangé. Autour d’eux, il y a Lucia, une ancienne camarade d’école de Raphaël, qui est amoureuse de lui; Carmelina qui attend depuis 20 ans pour se marier avec son amant Emilio et l’ensemble du pays tenu d’une main de fer par la grand-mère Sabella. L’arrivée de Raphaël sera le détonateur et toutes les situations seront résolues avec la défaite (apparente) de la grand-mère Sabella.

note: 6 /10

Sorti la même année qu’une autre réalisation plus connue de Dino Risi, Poveri ma belli, cette comédie reprend l’acteur Renato Salvatori auquel s’ajoute le fameux acteur comique Peppino De Filippo, le partenaire de luxe de Toto.

La grand-mère Sabella est une sorte de monstre avec son franc parler et son fusil qu’elle sort a quelques reprises. Elle tient a conserver son ascendant sur son entourage mais Raphaël qui a étudié a Naples ne comptes pas se plier a ses volontés. A l’autre extrême, très docile Carmelina qui a retardé de 20 ans son mariage avec son amoureux pour ne pas déplaire a la grand-mère Sabella. Tina Pica, agé de 73 ans,  interprète bien cette grand-mère pas commode et autoritaire. Elle a interprété ce genre de rôle dans plusieurs autres petites comedies italiennes avec plus ou moins de succès.

Ce vieux couple d’amoureux avec Peppino est assez cocasse et donne l’aspect le plus comique au film. La partie romantique qui rappelle un peu Poveri ma belli est interprété par Renato Salvatori avec la belle postière Sylva Koscina, que probablement tout italien aurait adoré avoir comme fiancé voir épouse.

Le film manque parfois un peu de rythme mais dans l’ensemble c’est une comédie assez divertissante et qui illustre une mentalité italienne de cette époque.  Ce film aura une suite l’année suivante, La nipote Sabella réalisée par Giorgio Bianchi, que j’ai trouvé moins réussie et dont je parlerai brièvement ultérieurement pour être complet.

Voici 2 extraits en italien (VO) pour vous donner une meilleur idée :


Classé dans:comedie, comedie romantique, comique Tagged: Dino Risi, monstre, Paolo Stoppa, Pasquale Festa Campanile, Peppino, Renato Rascel, Renato Salvatori, Tina Pica

I nuovi mostri

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I nuovi mostri (1977)
VF:  Les nouveaux monstres

réalisateurs:
Mario Monicelli : « Autostop » & « First Aid »
Dino Risi : « Con i saluti degli amici », « Tantum ergo », « Pornodiva », « Mammina mammona » & « Senza parole »
Ettore Scola : « L’uccellino della Val Padana », « Il sospetto », « Hostaria », « Come una regina », « Cittadino esemplare », « Sequestro di persona cara » & « Elogio funebre »

scénaristes: Agenore Incrocci, Ruggero Maccari, Giuseppe Moccial, Ettore Scola & Bernardino Zapponi
compositeur: Armando Trovajoli

A teurs: Vittorio Gassman … « Tantum ergo », « Il sospetto », « Hostaria », « Cittadino esemplare », « Sequestro di persona cara »
Ornella Muti … « Autostop », Hostess « Senza parole »
Alberto Sordi … « First Aid », « Come una regina », « Elogio funebre »
Ugo Tognazzi … « L’uccellino della Val Padana », « Hostaria », « Mammina mammona »

synopsis: comédie composé de 12 sketchs:

  1. Le pinson du Val Padouan (L’uccellino della Val Padana) : Sa femme accidentée, le mari exploite la situation.
  2. Tantum ergo : Une paroisse délaissée voit arriver un Cardinal.
  3. Auto-stop : Une auto-stoppeuse prudente fait croire au conducteur qu’elle est une terroriste.
  4. Enlèvement d’une personne chère (Sequestro di persona cara): Un mari dont la femme a été kidnappée, pense avoir trouvé un moyen de s’en débarrasser. sketch non diffusé sur la RAI
  5. Premiers soins (First Aid): Un accide nté secouru par un aristocrate est refusé par les hôpitaux.
  6. Grand garçon à sa petite maman (Mammina mammona) : Deux clochards fouillent les poubelles. non diffusé sur la RAI
  7. Citoyen exemplaire (Cittadino esemplare) : Le témoin d’un meurtre fuit sa responsabilité.
  8. Pornodiva : Des parents indignes négocient le contrat de leur fille pour un film porno. censuré en Italie
  9. Comme une reine (Come una regina): Un fils veut placer sa mère dans un hospice sans la heurter.
  10. Auberge! (Hostaria) : Histoire gastronomique dans un restaurant branché.
  11. Sans paroles (Senza parole): Une hôtesse passe la nuit avec un terroriste à son insu.
  12. L’éloge funèbre (Elogio funebre) : Un clown est enterré dans la joie.

note: 9 /10

Suite au récent décès de Mario Monicelli a l’age de 95 ans, voici un petit hommage avec cet article sur ce classique de la comédie italienne dont il a réalisé deux épisodes sur 14 : Autostop et First Aid.

Extrait VO de First Aid (5) avec sous-titres français. Alberto Sordi en aristocrate snob est génial !

Cette comédie est en quelque sorte la suite du film I Mostri réalisé par Dino Risi en 1963. A noter que la version française ne comporte que 12 épisodes sur les 14 de la version originale. Il manque en effet le petit sketch sur un règlement de compte mafieux en Sicile Con i saluti degli amici:

et le sketch qui critique un commissaire de police Il sospetto avec V.Gassman, qui fut censuré en Italie :
Il semble que l’édition DVD italienne a connu quelques coupures/censures en particulier avec Pornodiva. Je vous recommande la VO avec sous-titres français et boycotter les éditions françaises qui n’offrent que la VF.

Totalement déchainés, les auteurs dénoncent toutes les formes d’hypocrisie et de bassesse humaine sur un ton virulent. Aucune institution chère aux Italiens n’est épargnée : l’Eglise, la famille et les classes sociales sont tournées en dérision avec un sens de la méchanceté qui ravira tous les amateurs d’humour noir et décalé. Prenant acte de la vague de violence qui s’empare de leur pays à cette époque, les réalisateurs stigmatisent toutes les formes d’endoctrinement, ainsi que toutes les dérives sécuritaires. Ils n’oublient pourtant pas de rendre un émouvant hommage aux saltimbanques et aux artistes du rire : ainsi le sketch dans la cuisine du restaurant renvoie directement à certaines perles de l’humour chaplinesque, tandis que le dernier segment transforme un enterrement en un festival de fous rires pour notre plus grand plaisir. Le rire comme arme ultime contre la connerie et la mort, tel semble être le message qui nous est adressé ici avec un talent peu commun. Pour cela, les cinéastes ont su s’entourer des meilleurs comiques de l’époque : Vittorio Gassman est grandiose en cardinal remettant ses ouailles dans le droit chemin, tandis qu’Alberto Sordi nous sort le grand jeu dans l’odieux passage où il abandonne sa mère à l’hospice. Bien sûr, certains segments sont moins réussis que d’autres, mais c’est la loi d’un genre finalement très difficile et dont Les nouveaux monstres (1977) constitue l’un des derniers fleurons.

2. Tamtum ergo (long extrait VO avec s-t FR): V.Gassman en Cardinal est excellent !


Classé dans:comedie a sketchs Tagged: Alberto Sordi, Armando Trovajoli, Dino Risi, Ettore Scola, Mario Monicelli, Ornella Muti, Ruggero Maccari, Ugo Tognazzi, Vittorio Gassman

Una vita difficile

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Una vita difficile (1961)
VF 1976 : Une vie difficile

réalisateur: Dino Risi
scenaristes: Rodolfo Sonego

Alberto Sordi : Silvio Magnozzi
Lea Massari : Elena Pavinato
Franco Fabrizi : Franco Simonini
Lina Volonghi : Amelia Pavinato
Claudio Gora : le commandant Bracci
Alessandro Blasetti : lui-même
Vittorio Gassman : lui-même
Silvana Mangano : elle-même

synopsis: Pendant la deuxième guerre mondiale Silvio Magnozzi est résistant et participe à la rédaction d’un journal clandestin. Alors qu’il cherche refuge dans un hôtel il est découvert par un allemand qui veut le fusiller. Il est sauvé de justesse par Elena, la fille de la patronne de l’hôtel. Celle-ci le cache et ils tombent amoureux. Quelques mois plus tard Silvio reprend le maquis. La guerre finie il travaille comme journaliste et à l’occasion d’un déplacement professionnel décide de la retrouver. Elena le suit à Rome où ils se marient. Mais les prises de positions radicales de Silvio ne rapportent pas d’argent et ils n’ont pas toujours de quoi manger. Suite à sa participation spontanée à une tentative d’insurrection Silvio est incarcéré, il débute la rédaction d’un roman « une vie difficile ». À sa sortie de prison il n’a plus de travail et la mère d’Elena le pousse à terminer ses études. Lorsqu’il échoue à l’examen final, il abandonne le domicile conjugal. Son roman achevé, il tente de le faire publier, sans succès. Il décide alors de retrouver sa femme. Il lui promet qu’il aura une situation, pour cela il va accepter de se compromettre. Il devient l’homme à tout faire d’un riche homme d’affaire, mais cela ne durera pas : lors d’une soirée, las des humiliations, il gifle et pousse son employeur dans la piscine et au travers ce geste héroïque re-séduit Elena.

note: 8 /10

Lea Massari & Alberto Sordi

repas avec la famille royaliste

Cette comédie italienne est sorti en 1961 en Italie et il a fallu attendre 1976 pour qu’elle sorte en salle en France, soit 15 ans plus tard. Aujourd’hui avec l’internet et mon cinéma maison, je peux voir dans de bonnes conditions un film après quelque semaines de sa sortie en salle en Italie.

Tres bonne performance de Alberto Sordi mais le film m’a moyennement séduit avec le final. Je suis un peu dans le même état d’esprit que Sordi sur la photo ci-dessus. Elle commence a sérieusement m’ennuyer cette femme. Et pourtant il reste avec et s’accroche. Son personnage a la même fidélité avec cette femme qu’a eu Alberto Sordi avec sa mère avec laquelle il est resté toute sa vie. Quel bande de couillons ! :lol:

J’ai bien apprécié le début du film quand Sordi interprète un résistant italien qui préfère rester au chaud.  Remarquable aussi par la suite la scène du repas avec les royalistes italiens. C’est la fin du film qui m’a déçu et un peu agacé.

Ce classique italien est a découvrir si vous ne l’avez jamais vu.

En observant mon « affiche » ci-dessus vous pouvez déduire qu’il existe une édition française du DVD incluant je suppose la VF et la VO avec sous-titres français. J’ai vu la Version Originale que je vous recommande comme d’habitude.

Extrait en VO et sous-titres français avec Alberto Sordi & Lea Massari

Le roi s’est enfui – court extrait 27s


Classé dans:comedie dramatique Tagged: Alberto Sordi, Dino Risi, Franco Fabrizi, Lea Massari, Rodolfo Sonego

Il gaucho

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Il gaucho (1964)

réalisateur: Dino Risi

scénaristes: Ruggero Maccari, Tullio Pinelli, Dino Risi et
Ettore Scola

acteurs:
Vittorio Gassman… Marco Ravicchio
Amedeo Nazzari … Marucchelli
Silvana Pampanini… Luciana
Nino Manfredi … Stefano
Annie Gorassini … Lorella
Maria Grazia Buccella…Mara
Nando Angelini … Aldo
Nelly Panizza … Ines, épouse de Marucchelli
Guido Gorgatti … Giulio

synopsis: Mario Ravicchio, un attaché de presse financier « légèrement » à court d’argent, accompagne une compagnie de production italienne pour un voyage d’affaire en Argentine, afin de présenter un film lors d’un festival a Buenos Aires. Quand ce n’est pas avec les femmes, il passe le plus clair de son temps, a essayer de gagner un maximum d’argent, soit au casino, soit en soutirant de l’argent auprès d’un italien expatrié, Marucchelli, devenu un riche et prospère industriel.
Marucchelli organise une réception somptueuse pour impressionner cette délégation d’acteurs italiens. Son ami Stefano, un autre expatrie italien qui n’a pas connu la même réussite, se montre frustré et aigri.

note: 6 /10

Cette comédie italienne dure 1h50 et se révèle globalement un peu décevante quand on regarde le nom des auteurs et acteurs présents. J’étais un peu frustre et aigri comme le personnage Stefano ceci dit il y a scènes intéressantes comme cette rencontre amicale entre un immigre italien en Argentine, interprété par Nino Manfredi, qui se cache dans un premier temps de son ami italien, Vittorio Gassman, venu en Argentine pour affaire.

A découvrir si vous êtes un fan de Vittorio Gassman ou Nino Manfredi.

Retrouvailles amicale émouvante et drôle entre V.Gassman et N.Manfredi

Vittorio Gassman a Buenos Aires en Argentine


Classé dans:comedie Tagged: Dino Risi, Emigration, Ettore Scola, Nino Manfredi, Ruggero Maccari, Silvana Pampanini, Vittorio Gassman

Telefoni bianchi

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Telefoni bianchi (1976)
VF: La Carrière d’une femme de chambre

réalisateur: Dino Risi
scénaristes: Ruggero Maccari, Dino Risi et Bernardino Zapponi (histoire)
compositeur: Armando Trovajoli

acteurs: Agostina Belli … Marcella Valmarin
Cochi Ponzoni … Roberto
Maurizio Arena … Luciani
Vittorio Gassman… Franco Denza
Ugo Tognazzi … Adelmo
Renato Pozzetto … Il gerarca

synopsis: 1935. Femme de chambre à l’hôtel Excelsior du Lido de Venise, Marcella est fascinée par les fastes du tout nouveau festival. Cédant à son rêve de devenir une grande star, elle quitte son fiancé Roberto et part à Rome pour rejoindre Luciano, un secrétaire de production. Après avoir tourné un bout d’essai Marcella rencontre Bruno, un lieutenant fasciste qui la demande en mariage, ce qui pousse Roberto à créer un petit scandale. Lancien fiancé se retrouve bientôt dans les troupes qui combattent en Abyssinie… Après un bref passage dans le bordel que dirige la mère de Bruno, elle rencontre Gondran, qui l’introduit dans les milieux de la radio, où elle commence une carrière de chanteuse. L’ascension sociale de Marcella est brusquement facilitée lorsqu’elle devient la maîtresse de Franco Denza, vedette de cinéma au sommet de sa popularité. La chance lui sourit une nouvelle fois lorsqu’elle se donne à Mussolini. Le rêve de l’ancienne femme de chambre s’est réalisé : Marcella est devenu la célèbre Alba Doris. Pendant ce temps, Roberto, toujours amoureux d’elle, a fait partie des troupes expédiées successivement en Abyssinie, en Espagne, en Afrique, pour finir en Russie où il est porté disparu. La chute du régime fasciste entraîne la déchéance de la star. Marcella s’enfuit avec Adelmo, un colporteur bossu et antisémite, puis avec un capitaine. De retour à Venise, elle trouve un emploi de chanteuse dans un orchestre féminin. Un industriel russe la remarque et l’épouse. Quelques années plus tard, Marcella profite d’un voyage d’affaires de son mari pour aller se recueillir sur la tombe de Roberto, tout en ignorant que celui ci menait une vie paisible de paysan russe.

note: 8 /10

Encore un classique de la comédie italienne dont vous trouverez plusieurs criques en français sur le web ainsi qu’une édition française du DVD.

Enième chef d’oeuvre de Dino Risi, La Carrière d’une femme de chambre est une superbe comédie alliant critique grinçante du cinéma dans l’Italie mussolinienne, réflexion sociale, arrivisme, la collaboration, tout cela avec une sens inégalé du pamphlet, qui plus est doublé d’une superbe photographie et d’une inoubliable interprétation. Ce film immanquable dans la carrière d’un des plus grands cinéastes italiens est disponible en DVD depuis le 23 février 2011. (Sabrina Piazzi source)

Le scénario évacue toute croyance idéologique dans sa représentation du régime et présente donc des personnages qui servent le fascisme uniquement par opportunisme. Par exemple, lors d’un dîner, Franco fait une farce à ses convives : il diffuse un enregistrement dans lequel il imite la voix de Mussolini, qui annonce la nationalisation des entreprises de plus de mille ouvriers. Les invités sont atterrés. Un industriel, réputé pour être un bon fasciste, s’enferme dans une chambre et se suicide. La fidélité des patrons pour le régime se limite à la sauvegarde de leurs intérêts économiques.
Le personnage de Marcella, malgré son ingénuité, est traité sans aucune condescendance. les auteurs prennent un malin plaisir à lui faire subir les pires épreuves, et seule son ambition dévorante lui permet de surmonter les nombreuses humiliations que lui font subir ses amants. Son obsession de la réussite l’amène donc naturellement à tourner dans une oeuvre de propagande célébrant l’amitié germano-italienne. La projection du film a lieu à Venise, dans le palace où elle avait été justement engagée comme femme de chambre, en présence de Mussolini. Dans le dernier plan, l’actrice embrasse son mari, soldat allemand unijambiste revenant du front. Les spectateurs restent silencieux, et attendent que le Duce applaudisse pour témoigner à leur tour leur admiration pour Marcella. (source)

Cette comédie historique est a la fois burlesque, cocasse et virulente contre le fascisme et la corruption mais manque aussi parfois de fil conducteur, d’homogénéité comme une comédie a sketchs mais plusieurs « épisodes » sont excellents comme cet acteur Franco Denza (Gassman) qui doit jouer un officier Nazi et se fait arrêter par des partisans italiens en 1944. Il essaye de leur prouver qu’il est juste un acteur et pas un vrai officier Nazi.

Extrait VO avec Sous-Titres Français


Classé dans:comedie Tagged: Agostina Belli, Armando Trovajoli, Dino Risi, Renato Pozzetto, Ruggero Maccari, Ugo Tognazzi, Vittorio Gassman

il Vedovo

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il Vedovo (1959)
VF: le Veuf

réalisateur: Dino Risi
scénaristes: Dino Risi, Rodolfo Sonego, Dino Verde et Fabio Carpi
compositeur: Armando Trovajoli

Acteurs: Alberto Sordi : Alberto Nardi
Franca Valeri : Elvira Almiraghi
Leonora Ruffo : Gioia
Livio Lorenzon : Stucchi
Nando Bruno : L’oncle d’Alberto
Gigi Reder : avocat Girondi
Ruggero Marchi : Carlo Fenoglio

Synopsis (complet sur wikipedia): A Milan, Alberto Nardi rêve la nuit que sa femme meurt et qu’il devient un riche héritier. C’est un chef d’entreprise spécialisé dans les ascenseurs. Mais son entreprise périclite. Il a deux semaines de retard, pour la paye de ses employés qui menacent de ne pas reprendre le travail. Il est étranglé par tous ses créanciers qui se font pressants. Et sa femme Elvira Almiraghi qui est une femme d’affaires avisée, refuse de lui avancer la somme nécessaire pour remettre à flot son entreprise. Il entreprend alors un plan machiavélique pour l’assassiner avec l’aide de quelques employés de confiance.

note: 9 /10

Voici un classique de la comédie italienne dont vous trouverez articles et version DVD assez facilement.

Je vous en parle pour rendre un hommage a Franca Valeri, qui a 91 ans est encore parmi nous. Elle donne ici brillamment la réplique a Alberto Sordi. Malgré son talent comique, elle n’a pas connu une belle fin de carrière.

Dommage mais elle n’est pas la seule comédienne italienne dans ce cas avec l’arrivée des télévisions italiennes privées a la Berlusconi qui ont tue le cinéma italien. Le niveau avec jeux et filles légèrement vêtu est affligeant de médiocrité. Et en démocratie, c’est la masse qui prévaut sur l’intelligentsia et les artistes.

Quel déception ont du avoir tout ces réalisateurs et scenaristes italiens de génie qui ont essaye a travers ces comedies d’ouvrir les yeux aux italiens et de voir les années Berlusconi suivront celle du président mafieux Andreotti. Pas de quoi être tres fier …

Alberto Sordi livre toute une performance d’acteur comique avec Franca Valeri qui fait jeu égal. En 1959, il tourne pas moins de 10 films dont I magliari (VF: Profession Magliari) de Francesco Rosi et La grande guerra de Mario Monicelli. Tres impressionnant !

A découvrir ou a revoir pour découvrir une période qui précède (voir initie) le boom économique des années 60 en Italie.

Bande annonce en VO avec sous-titres français :

Extrait VO avec sous-titres français:


Classé dans:comedie, comedie dramatique Tagged: Alberto Sordi, Armando Trovajoli, Dino Risi, Franca Valeri, Rodolfo Sonego

Poveri ma belli

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Poveri ma belli (1956 nb 101 min)
VF: Pauvres mais beaux (1959)

réalisateur: Dino Risi
scénaristes : Dino Risi, Pasquale Festa Campanile et Massimo Franciosa

acteurs: Marisa Allasio … Giovanna
Renato Salvatori … Salvatore
Maurizio Arena … Romolo
Memmo Carotenuto … conducteur bus
Lorella De Luca … Marisa
Alessandra Panaro … Anna Maria
Mario Carotenuto … Oncle Mario
Virgilio Riento … père de Giovanna

synopsis: L’amitié de Romolo et Salvatore, deux garçons très intéressés par la gent féminine, est mise à rude épreuve par la rencontre de Giovanna : ils se disputent afin d’obtenir les faveurs de la belle qui finit par leur préférer un troisième larron. Romolo et Salvatore finissent par se rendre compte qu’il est aussi possible et agréable de perdre la tête pour leurs sœurs respectives …

note: 6 /10

Voici une comédie romantique réalisé par Dino Risi qui est assez connu et dont je parle pour être exhaustif. Les critiques du cinéma italien vont le classer dans le genre néoréalisme rose. C’est une sorte de miroir légèrement ironique et caustique de la petite bourgeoisie italienne de l’époque derrière des personnages plutot naïfs. Ce film révèle et démarre vraiment la carrière du réalisateur Dino Risi mais ne m’a pas particulièrement enthousiasmé dans l’humour et la satire sociale.

C’est l’occasion de voir en noir et blanc, Rome et ses ruelles en 1956. En effet les personnages vivent et se baladent dans le quartier Trastevere a Rome. Au niveau des acteurs, on y retrouve Renato Salvatori en jeune beau dragueur et la ravissante Marisa Allasio (en bikini sur la photo a droite).

Maurizio Arena, l’acteur qui interprète Romolo, n’a pas beaucoup de charisme a mon goût et plombe un peu l’intérêt de ces mésaventures romantiques. Étant plutot inconnu comme acteur professionnel, avant ce film et de nos jours, il renforce l’aspect néoréaliste au film que certains qualifieront d’ennuyant. :mrgreen:

Le film fut produit avec relativement peu d’argent et il a connu 2 suites du même réalisateur avec les mêmes principaux interprètes. Ces 3 films constituent donc une trilogie:

  1. Poveri ma belli (1956)
  2. Belle ma povere (1957)
  3. Poveri milionari (1959)

Sur youtube, j’ai trouvé le film en entier mais je ne publie ici que de petits extraits vidéo.

Voici les images du film avec un court extrait sonore suivi d’une chanson rajoutée et remplaçant la bande sonore du film.

extrait 2’45 d’une interview de Dino Risi en juin 2007.

Enfin voici quelques photos et affiches du film:


 


Classé dans:comedie, comedie dramatique, comedie romantique Tagged: Dino Risi, Mario Carotenuto, Marisa Allasio, Maurizio Arena, Memmo Carotenuto, Pasquale Festa Campanile, Renato Salvatori, Virgilio Riento

Vedo nudo

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Vedo nudo (1969, 114 min)
VF: Une poule, un train… et quelques monstres

réalisateur: Dino Risi
scenaristes: Fabio Carpi, Jaja Fiastri, Ruggero Maccari, Dino Risi et Bernardino Zapponi
compositeur: Armando Trovajoli

acteurs:  Nino Manfredi … Cacopardo / Angelo Perfili / Ercole / le voyeur / réparateur du téléphone / Maurizio / Nanni
Sylva Koscina … la Diva
Enrico Maria Salerno … Carlo Alberto Rinaldo

synopsis: 1/La Diva – L’actrice Sylva Koscina recueille un blessé grave qu’elle porte à l’hôpital le plus proche. Là, les médecins et les infirmiers lui portent une telle attention qu’ils en oublient le blessé et le laissent mourir. 2/Audience à huis clos – Un paysan demeuré passe en jugement pour avoir violé une poule. Le tribunal l’acquitte mais l’oblige à payer des dommages et intérêts aux propriétaires du gallinacé qui, traumatisé, ne pond plus. 3/Ornella – Ercole est un jeune employé de poste timide et homosexuel qui entretient une correspondance, sous le pseudonyme d’Ornella, avec Carlo Rinaldo. Quand celui-ci, en visite à Rome, décide de venir faire la connaissance d’Ornella, Ercole se fait alors passer pour le frère d’Ornella. Mais, Carlo découvre peu à peu la vérité, et l’accepte. 4/Le voyeur – Un culturiste myope croyant observer une jeune fille qui s’est déshabillée devant une fenêtre qui fait face à la sienne découvre que c’est en fait son propre corps qui se reflète dans un jeu de miroirs. 5/La dernière vierge – Manuela, une petite oie blanche provinciale, prend un réparateur de téléphone pour le maniaque sexuel dont on parle à la radio et se donne à lui pour avoir la vie sauve. 6/Locomotive chérie – Nino, traumatisé par les bombardements durant la guerre, abandonne chaque soir sa très belle femme pour aller se coucher entre les rails et jouir quand passe au-dessus de lui, à pleine vitesse, le Paris-Rome. 7/Je vois nu – Le directeur d’une agence publicitaire est atteint d’une maladie singulière : il voit nues toutes les femmes qu’il rencontre. Après avoir suivi un traitement dans une clinique psychiatrique suisse, il reprend ses fonctions, guéri et il s’aperçoit que ce sont les hommes que maintenant il voit nus. (résumé plus complet)

note: 7 /10

Dino Risi nous montre une société italienne qui se lance à corps perdu dans l’exploitation du sexe, alors  que les interdits religieux demeurent persistants.

Ce classique est sorti seulement en août 2011 dans les salles françaises ! Mieux vaut tard que jamais mais vous comprenez maintenant pourquoi je vous conseille de maîtriser l’italien pour mieux accéder aux trésors de la comédie italienne.

Le titre italien reprend le nom du dernier sketch. Le titre français illustre mieux la diversité des sujets de cette comédie a sketchs. mais comme vous pouvez le constater il n’a rien a voir avec le titre original italien. Ce qui peux rendre la discussion délicate entre un cinéphile italien et français.

Avec cette sortie française, vous pouvez trouver plusieurs critiques francophones sir Internet dont un extrait de J-F.Rauger paru dans Le Monde :

Refoulement et déviations caractérisent les différentes situations d’une farce cinématographique qui, par ailleurs, profite d’un évident relâchement de la censure pour glisser divers plans dénudés et situations scabreuses. Une poule, un train et quelques monstres, au rythme de ses sketches hilarants, décrit un univers où la répression côtoie l’extase, où le débordement est sans cesse menacé de coercition, où le manque encourage toutes sortes de déviances.

Nino Manfredi propose le portrait, en plusieurs états, d’un mâle italien décontenancé par l’évolution de la société italienne. Car c’est bien là-dessus que repose la force comique du film de Dino Risi, qui fut l’un des grands observateurs des moeurs de son temps, sur la contradiction entre un monde engoncé dans ses archaïsmes (l’Italie de la Démocratie chrétienne) et les bouleversements d’une modernité particulièrement vulgaire, introduite à marche forcée. Tout comme le film constitue une satire à la fois pop et primitive, c’est-à-dire ironique et clownesque, d’un monde en pleine transformation.

On pourrait faire ce discours de nos jours sur les contradictions de la société américaine qui peut par exemple condamner davantage un violeur (DSK risquait 75 ans de prison pour une fellation supposé non consentie) qu’un assassin. Une société qui semble aussi puritaine et coince dans ces archaïsmes que l’Italie des années 50. Et la France avec certains féministes semble la rejoindre progressivement. Misère humaine.

Voici un autre extrait d’article

Si les sept sketchs proposés ne sont pas d’égale qualité, le film vaut bien plus que la somme de ses parties et finit par donner l’image pertinente d’une société en pleine contradiction. D’un côté, les médias ne cessent de vendre du sexe facile à l’ensemble d’une population machiste (cela est démontré avec force dans les premier et dernier segments), mais de l’autre, le moindre écart vis-à-vis de la norme est inlassablement condamné. Ainsi, Dino Risi signe quelques beaux portraits de personnages marginalisés par leurs goûts sexuels : du zoophile qui convole en juste noce avec une poule au fétichiste des trains en passant par le voyeur pris à son propre piège, Risi se moque des travers de ses contemporains sans jamais les condamner. D’ailleurs, le plus beau segment sobrement intitulé Ornella évoque avec une réelle tendresse le cas de l’homosexualité, encore dissimulée sous peine d’être rejeté par une société patriarcale intolérante. Le talent de Nino Manfredi explose dans ce long segment particulièrement touchant où il incarne avec une grande sensibilité un agent des postes nommé Hercule (symbole masculin par excellence) qui se travestit une fois rentré chez lui et devient la solitaire Ornella. Obligé de vivre dans le mensonge et la dissimulation, ce très beau personnage finira par rencontrer l’âme sœur dans une dernière séquence très émouvante qui démontre l’extrême sensibilité de Dino Risi. Assurément le point fort de ce joli film inégal, Ornella est un petit bijou qui vaut à lui tout seul le déplacement.

Que puis je ajouter ?
Nino Manfredi nous livre une excellente performance d’acteur.

Voici deux extraits en VO :

1. La Diva avec Sylva Koscina

3. Ornella


Classé dans:comedie, comedie a sketchs Tagged: Armando Trovajoli, Dino Risi, Nino Manfredi, Ruggero Maccari, Sylva Koscina

Straziami ma di baci saziami

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Straziami ma di baci saziami (1968, 100 min)
VF: Fais-moi très mal mais couvre-moi de baisers ou Fiancailles a l’Italienne

réalisateur: Dino Risi
scenaristes: Dino Risi, Age et Scarpelli
compositeur: Armando Trovajoli

Nino Manfredi : Marino Balestrini
Pamela Tiffin : Marisa Di Giovanni
Ugo Tognazzi : Ugo Ciceri
Moira Orfei : Adelaide

synopsis: Marino et Marisa doivent se marier. C’est sans compter les ragots sans fondements qui sont rapportés à Marino… Celui-ci rompt alors les fiançailles. Quelques années plus tard, Marino est pris de regrets et tente de retrouver Marisa. Malheureusement, celle-ci a tenté de se suicider et est à l’hôpital… Elle a épousé un sourd-muet pour lequel elle n’éprouve pas d’amour et retrouve avec bonheur son premier fiancé. Le couple reformé tente de se débarrasser du mari. Celui-ci retrouve ses facultés et décide de devenir moine et c’est lui qui marie le couple…

note: 7 /10
Une bonne comédie italienne de Dino Risi mais le rôle burlesque de Ugo Tognazzi en tailleur sourd-muet m’a un peu déçu. Les auteurs ont sans doute voulu reproduire une sorte de Harpo des Marx Brothers. Mais en le rendant également sourd, ils ont perdu toute vraisemblance pour en faire une sorte de comte morale et philosophique sur l’égocentrisme.

Sinon le récit romantique est parfois traite a la manière d’un photo roman. Les protagonistes regardent Le Docteur Jivago (1965). Ils vont en rêver et le réalisateur nous montre une scène dans la neige qui en est une transposition et une parodie.

Nino Manfredi avec Moira Orfei qui interprète une logeuse en chaleur


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Totò e i re di Roma

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Totò e i re di Roma (1952, nb 100 min)

réalisateurs: Mario Monicelli & Steno

scenaristes: Ennio De Concini, Dino Risi, Steno, Mario Monicelli

Totò: Ercole Pappalardo
Anna Carena: Armida, l’epouse
Alberto Sordi: maître d’école
Aroldo Tieri: Ferruccio
Giovanna Pala: Giannina
Anna Vita: fille aînée de Ercole

synopsis: Ercole Pappalardo, marié, cinq fils, ambitionne d’être promu dans son service. Lors de son entretien, tout va de travers, son patron découvre qu’il n’a pas les diplômes nécessaires à son poste.

note: 8 /10

Voici un classique de la comédie italienne disponible en DVD (VO) et dont vous trouverez une critique en italien avec plusieurs photos sur le site consacré a la filmographie de Antonio De Curtis qui avait pris Totò comme nom de scène. D’après l’auteur de ce site italien, ce film conclu une sorte de trilogie initie avec Totò cerca casa, suivi du fameux Guardie e ladri (Gendarmes et voleurs).

En 1951, le film a été censuré. A la question de l’examinateur pour un nom de pachyderme (éléphant, rhinocéros, hippopotame…), la réponse de Toto a été changé (par la voix d’un autre acteur) pour le nom d’un fameux cycliste italien Bartali (1914-2000) au lieu de De Gasperi (1881-1954) = politicien italien qui fonde la Démocratie Chrétienne et sera président du conseil des ministres de 1945 a 1953. La pointe est singulièrement émoussé et dénaturé avec cette censure.

Les petites misères de cet employé de bureau et fonctionnaire qui espère une promotion peut rappeler d’une certaine manière, avec un traitement plus dramatique, Il capotto de Alberto Lattuada (issu d’une nouvelle de Gogol) sorti en salle la même année (1952). La charge contre la bureaucratie est ici bien présente même si le ton est plus léger et drôle.

Toto et Alberto Sordi n’apparaissent « ensemble » que dans 3 films : Tempi nostri (1954), Le streghe (1967) mais c’est l’unique film Totò e i re di Roma (1952) ou ils se donnent la réplique.
C’est bien dommage et la scène suivante entre ces deux stars est d’autant plus précieuse :

Sordi contrôle les connaissances académiques de Toto – extrait VO (10 min)


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Scemo di guerra

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Scemo di guerra (1985, 105 min)
VF: Le fou de guerre

réalisateur: Dino Risi
scenaristes: AGEnore Incrocci & Furio SCARPELLI

Coluche : capitaine Oscar Pilli
Beppe Grillo : sous-lieutenant Lupi, psychiatre
Fabio Testi : lieutenant Boda
Franco Diogene : capitaine Nitti
Bernard Blier :  major Belucci
Claudio Bisio : lieutenant Pintus
Tiziana Altieri : Fatma
Alessandra Vazzoler : Lola

synopsis: En 1941, le jeune sous-lieutenant Lupi, spécialiste en psychiatrie, est envoyé dans le désert de Libye. Là, il rencontre le capitaine Pilli, l’un des officiers médecins. Celui-ci a une attitude tyrannique envers les soldats qu’il brime sans justification. Lupi comprend vite que Pilli est devenu fou, suite à l’annonce de la mort de sa mère. Le sous-lieutenant est pris de pitié pour le capitaine.

note: 6 /10 

Coluche livre toute une performance en interprétant cet officier fou.

J’ai vu la VF et plus récemment la VO. Le choix est délicat puisque Coluche ne parle pas italien même s’il a une origine italienne (Michel Colucci) par son père décédé jeune. C’est sa mère française qu’il l’a élevé seule et sans contact avec la famille paternelle italienne.

C’est une charge assez brutale contre la guerre et la hiérarchie/organisation militaire. Ca manque un peu de subtilité mais au moins la majorité des téléspectateurs comprendront et interpréteront correctement le propos et la pensée des auteurs.

Beppe Grillo est un humoriste italien qui a pris depuis une dimension politique contre la mafia et la corruption en Italie. Il a un blog qui est tres fréquenté. Une interview de lui sur Rue89: « Sarkozy est plus dangereux que Berlusconi » (février 2010)

Bande annonce en VF


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Il tigre

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Il tigre (1967)
vf L’homme à la Ferrari

réalisateur: Dino Risi
scénaristes: Age & Scarpelli, Dino Risi
musique: Fred Bongusto

acteurs: Vittorio Gassman, Ann-Margret, Eleanor Parker, Fiorenzo Fiorentini, Antonella steni, Caterina Boratto…

Synopsis: Rome années 1960, Francesco Vincenzini un entrepreneur quadragénaire surnommé « le tigre » parce qu’il qui vit à cent à l’heure, et est impitoyable en affaires, vient d’être grand-père. C’est pour lui une rude épreuve. Après une séance de psychanalyse catholique, suivie d’une soirée où il a fait se pâmer les dames de la haute société romaine, par des valses et des tangos endiablés, le voici le soir confronté à son fils sur la fin de l’adolescence qui est en pleine tentative de suicide à cause de Carolina, une jeune étudiante en art dont il est éperdument amoureux et qui vient de le quitter. Il se rend chez la mère de Carolina où vit cette dernière. Mais Carolina séduit Francesco qui dans un premier temps refus ses avances…

note: 7+ /10

CRITIQUE : Je passe sur le titre calamiteux français pour me consacrer au film. Dino Risi ainsi que le duo de scénaristes Age & Scarpelli se plaisent à faire de ce tigre un petit matou pour jouvencelle. Happé par cette jeunette qui n’aime pas les jeunes, et qui ne comprend rien aux désirs de celle-ci, il perd tous ses repères, délaisse son entreprise, ainsi que sa femme. Il téléphone nuitamment pour des roucoulades puériles. Il se sent revigoré par ce nouvel amour irraisonné. Mais il se ridiculise dans des boites de nuit où l’on danse rocks, et autres twists lui qui ne pratique que les danses de salon. Nous le voyons tout aussi peu à l’aise sur les pistes de ski de Cortina d’Ampezzo. Le voici empêtré dans des mensonges avec sa famille, et son entreprise perd des contrats à cause de son absentéisme et son manque d’implication. Vittorio Gassman est spectaculaire dans ce rôle taillé pour sa démesure et son vaste répertoire qui va du dynamisme échevelé, au romantisme le plus stupide et la lâcheté du macho la plus dépréciable. Ann-Margret toute en rondeurs charmeuses affole les yeux. Quant à Dino Risi il s’amuse comme un fou en filmant les pensées (en noir et blanc) du tigre tiraillé entre une vie bien rangée avec sa famille et une vie plus aventureuse et beaucoup plus risquée financièrement avec cette fille à la fois affirmée et bohème. Fred Bongusto qui n’est pas le compositeur le plus célèbre ni le plus demandé écrit cependant une musique tout à fait adéquate pour ce film.

LA SCENE D’ANTHOLOGIE : Retour du mari et père de famille après avoir tenté de fuir Rome pour Paris. Le tigre qui n’est plus qu’une loque rentre à la maison la queue entre les jambes et mange la soupe!

Extrait VO avec sous-titres français

Générique du film

L’ANECDOTE : Ann-Margret actrice suédoise naturalisée américaine tourne avec « L’homme à la Ferrari » son premier film italien. Dino Risi lui demandera l’année suivante de tourner « Le prophète » toujours avec Vittorio Gassman et Fiorenzo Fiorentini.


Classé dans:comedie Tagged: Age & Scarpelli, Dino Risi, Vittorio Gassman

Il Giovedi

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Il Giovedi (1963 N/B 100 min)

réalisateur: Dino Risi
scénaristes: Dino Risi, Franco Castellano et Giuseppe Moccia
compositeur: Armando Trovajoli

Acteurs: Walter Chiari … Dino Versini
Michèle Mercier … Elsa
Roberto Ciccolini … Robertino
Umberto D’Orsi … Rigoni

synopsis: Dino, la quarantaine, qui vit séparé de son épouse depuis de longues années, profite d’un jeudi passé en compagnie de son jeune fils de 8 ans, Robertino, pour tenter de gagner son affection et retrouver son estime…

note:  . /10

Coincé entre des titres majeur de la filmographie d’un Dino Risi au sommet de son art (Une vie difficile, Les Monstres, Le Fanfaron sortent un peu avant ou après) Il Giovedi est considéré à tort comme un opus mineur du réalisateur. Son échec commercial aura amoindri sa portée face au succès en cours de Risi et surtout son ton intimiste et tendre, loin de la férocité et du cynisme habituel de l’auteur en fait un film assez différent et déroutant. Risi ne s’y trompait d’ailleurs pas, plaçant Il Giovedi parmi ses réalisations favorites.

On suit ici la rencontre d’une journée entre Dino (Walter Chiari), quarantenaire raté et sans le sous avec Robertino son jeune fils de 8 ans dont il ne s’est jamais occupé. Un fossé semble séparer le père gouailleur, exubérant et affabulateur et le fils réservé, bien élevé et au tempérament déjà très mature. Le récit va tâcher de les rapprocher en faisant tomber progressivement les masques au fil de cette journée et faire naitre l’affection entre eux.

Dino Risi (sur un scénario de Castellano et Pipolo) signe un récit tout en retenue, sans vrai pic dramatique ni rebondissement où l’émotion naîtra d’évènements mineurs qui permettent au père et fils de se découvrir au fil de cette journée. L’acuité du regard de Risi fait merveille pour saisir le caractère de chacun en quelques poignées de scène. L’introduction où l’on découvre un Dino endetté, entretenu et mythomane suffisent à nous expliquer sa situation et la distance avec Robertino élevé dans un milieu guindé et nanti se dévoile dès la première rencontre où les manières froide du garçonnet s’opposent à l’affection forcée de son père.

Les premiers pas communs sont donc forts parlant avec un Dino cherchant à épater Robertino par ses mensonges où il se voit trop beau (héros de guerre, chef d’entreprise) tandis que le gamin acquiesce froidement et griffonne ses observations dans le petit journal intime qu’il tient déjà. L’ironie légendaire de Risi est bien présente mais perd de sa pure méchanceté pour se faire attachante dans le regard moqueur et tendre de ce père maladroit magnifiquement interprété par Walter Chiari. De même son côté scrutateur cruel des travers de ces concitoyens adopte cette fois le regard amusé et pas dupe du petit garçon qui de circonspect face à son géniteur bavard s’en amuse puis s’y attache peu à peu.

Le naturel du jeune Roberto Ciccolini (pour son seul rôle cinéma) à la bouille craquante y est pour beaucoup, Risi capturant par une alternance de plan alterné ses sourires en coin, ses airs renfrognés et regards aimant ses réactions face aux les gesticulations de son géniteur. Le principe est posé dès le début lors des séquences en voiture où les deux se jaugent, plus tard ce sera pour montrer leur complicité naissante et plus le film avance pour ce motif tendra à disparaitre, Dino et Robertino enfin binôme se partageant la présence dans le plan le temps de jeu, course poursuite et blague diverse. La séquence dans le champ où ils ferment les yeux en imaginant leurs précédentes incarnations et les montrant en plan large dans ce grand espace expriment bien cela quand on contraire à la fin ils seront à nouveau séparés dans le cadre quand Robertino assistera du haut des escaliers à l’humiliation de son père par un créancier.

Les micros drames ne sont pas absents de cette journée qui va confronter Dino à ses contradictions par son refus d’un emploi stable, l’échec de toutes ses combines et le dépit de sa compagne (charmante Michelle Mercier) exaspérée de cette immaturité. Sans forcer le trait et au fil de pérégrinations dans la langueur de cette Rome estivale, on assiste par des faits anodins à la prise de conscience de Dino qui de désinvolte et faux se transforme en vrai père sincère et joueur. Le regard quasi chirurgical de Risi présent dans ses plus grosses farces prend un tour plus retenu, la caricature dans la description des travers humain devenant ici une peinture ordinaire d’un homme maladroit, bardé de défauts mais très touchant.

L’outrance laisse place à un déroulement et des situations inscrites dans le quotidien où l’humour plus léger et chaleureux que méchant nait des interactions entre le père et le fils. Pas de message (même si l’épanouissement de Robertino face à la décontraction populaire de son père opposée aux règles diverses de son cadre aristocrate est plusieurs fois soulignée) mais seulement un joli moment passé avec deux être qui se découvrent.

La fin est très belle avec une nouvelle fois Risi échappant à l’écueil mélodramatique pour nous cueillir magnifiquement à travers la réaction simple et spontanée de Robertino au moment de quitter son père, celui-ci qui s’attarde pour l’observer à distance et leur lien s’exprimant par un simple sifflement de connivence. En forçant moins le trait, Dino Risi réalise sans doute son film le plus ouvertement chaleureux, plus même que Le Fanfaron.

Sorti en dvd zone 2 français chez SNC/M6 Vidéo

Bande annonce en VO


Classé dans:comedie dramatique Tagged: Armando Trovajoli, Castellano & Pipolo, Dino Risi, Walter Chiari

In nome del popolo italiano

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au-nom-du-peuple-italien-1971In nome del popolo italiano (1971)
VF: Au nom du peuple italien (1975 et 2013)

réalisateur: Dino Risi
scénaristes: Age & Scarpelli
compositeur: Carlo Rustichelli

AVEC: Ugo Tognazzi, Vittorio Gassman, Ely Galleani, Yvonne Furneaux, Michele Cimarosa, Renato Baldini…

SYNOPSIS : Rome début des années 1970, le juge Mariano Bonifazi achève un dossier immobilier par la destruction d’un immeuble inachevé, quand le dossier de Silvana Lazzorini, une jeune fille suicidée lui parvient. Après avoir reçu ses parents. Il est convaincu que Silvana Lazzorini vivait de ses charmes vendus à de riches industriels, parmi lesquels Lorenzo Santenocito un puissant industriel, pollueur de l’environnement, et grand corrupteur dont le passe temps favori, outre de tromper sa femme, est de prendre les jeunes auto-stoppeur à bord de sa Maserati et de les accabler en paroles pour leur fainéantise, leur idéal gauchiste et leur accoutrement de beatniks…

note: 7+ /10

On peut dire qu’avec ce film Dino Risi et ses deux magistraux scénaristes Agenore Incrocci et Furio Scarpelli font montre d’une vision prémonitoire incroyable. L’Italie berlusconienne est déjà disséquée avec ses grands capitaines de l’industrie et de la finance arrogants et tous puissants qui jouent au chat et à la souris avec la justice, une corruption généralisée, et un abrutissement des masses notamment avec le football.

In nome del popolo italiano nous permet d’entrevoir déjà les party’s qui finissent en Bunga-bunga, les montages financiers alambiqués qui facilitent les évasions fiscales, les finasseries juridiques pour échapper à une éventuelle justice, et aussi les futures opérations « mani pulite » et « tagentopoli » menées par les juges Antonio di Pietro e Gherardo Colombo.

Dino Risi et ses scénaristes, malins, font de cet arrogant personnage de Santenocito un innocent, et donnent à l’ultime scène du film une dimension politique et philosophique assez vertigineuse : Doit-on laisser courir un tel personnage qui se fout de l’Italie et des italiens et ne s’intéresse qu’à sa propre personne, corrompant tout ce qu’il touche? Doit-on l’arrêter par tous les moyens, même les moins reluisants?

Dino Risi embauche Vittorio Gassman « il mattatore » et Ugo Tognazzi  tous deux rois de la comédie à l’italienne qui avaient été brillantissimes dans I mostri (VF: Les Monstres) du même Dino Risi. Ugo Tognazzi joue un personnage un peu terne et peu exubérant ( ce qui est attendu de la part d’un juge d’instruction) en contraste avec celui grande gueule de Vittorio Gassman qui éructe des paroles alambiquées et absconses pour signifier son désaccord avec la justice. Son goût du déguisement est assouvi dans la scène de liesse après le match de football. Du grand Gassman!

Carlo Rustichelli signe une musique goguenarde basée sur un seul thème décliné en plusieurs orchestrations.

LA SCENE D’ANTHOLOGIE: La scène de liesse populaire après le match de football où des supporters dégénérés viennent exulter dans la rue, et qui permet au juge Bonifazi d’entrevoir une Italie peuplée de sans-gènes et de néo fascistes qui ont tous la tête de l’arrogant et insolent Lorenzo Santenocito.


Classé dans:comedie, comedie dramatique, comedie policiere Tagged: Age & Scarpelli, Dino Risi, Ugo Tognazzi, Vittorio Gassman

Mes monstres – memoires de Dino Risi

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Dix ans plus tard la publication en 2004 I miei mostri voila une traduction française des mémoires de Dino Risi: Mes monstres (Edition de Fallois | l’Age d’homme). Dans cette confession autobiographique qui se place sous le signe des «Monstres» et des «Nouveaux Monstres», galerie de personnages de l’Italie de l’après-guerre cyniques, Risi se révèle […]

Un amore a Roma

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Un amore a Roma (1960) VF: L’Inassouvie Réalisateur: Dino Risi scénaristes: Ennio Flaiano, Dino Risi compositeur: Carlo Rustichelli AVEC : Peter Baldwin, Mylène Demongeot, Elsa Martinelli, Maria Perschy, Claudio Gora, Vittorio de Sica… SYNOPSIS : Rome début des années 1960, Marcello Cenni est un enfant de la noblesse convertie à la haute bourgeoisie, mi-écrivain, mi-oisif. […]
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